Vue aérienne de Barcelone illustrant la comparaison du prix au mètre carré en Espagne par rapport à la France

Prix au m² en Espagne vs France : les vraies différences

Mis à jour le: 29 août 2025

Temps de lecture: 17,6 min

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En France, le prix au m² est calculé sur la surface habitable nette, définie par la loi Carrez ou Boutin, ce qui garantit transparence et comparabilité. En Espagne, la plupart des annonces se basent sur la surface construite, qui inclut murs, parties communes et parfois terrasses. Résultat : le prix au m² paraît plus bas, mais l'espace habitable réel est souvent 10 à 20 % inférieur. Les documents officiels (cadastre et registre) peuvent même afficher des chiffres différents, et certaines surfaces non déclarées ("m² fantômes") compliquent encore l'évaluation. Pour un investisseur français, il est donc essentiel de recalculer le prix au m² réel sur la surface utile, de vérifier les documents légaux et de se faire accompagner afin d'éviter les mauvaises surprises lors d'un achat immobilier en Espagne.

Prix au mètre carré en Espagne vs en France : comprendre les différences de calcul

Pourquoi comparer les prix au m² entre la France et l'Espagne ?

De nombreux Français envisagent aujourd'hui d'acheter un bien immobilier en Espagne. Le climat, le cadre de vie méditerranéen et des prix annoncés souvent plus attractifs que dans l'Hexagone rendent ce marché particulièrement séduisant. Qu'il s'agisse d'un investissement locatif, d'une résidence secondaire ou d'une installation à long terme, comparer le prix au mètre carré en Espagne et en France est une étape incontournable pour tout acquéreur.

Un piège courant : les méthodes de calcul ne sont pas les mêmes

Pourtant, il existe un écueil majeur : la méthode de calcul du prix au m² diffère profondément entre les deux pays. En France, la surface habitable est strictement définie par la loi et garantit une réelle transparence pour l'acheteur. En Espagne, en revanche, les surfaces affichées dans les annonces incluent souvent des éléments supplémentaires (murs, parties communes, terrasses…), ce qui fausse la perception du prix réel. Ainsi, un logement affiché comme faisant 100 m² à Valence peut offrir, en pratique, 80 m² habitables seulement.

Objectif de ce guide

Dans cet article, nous allons décrypter les différences entre le calcul du prix au m² en France et en Espagne. L'objectif est simple : vous donner toutes les clés pour analyser correctement les annonces immobilières, comprendre la valeur réelle d'un bien et investir en Espagne sans mauvaises surprises.

Le prix au m² en France : un calcul normé et transparent

La notion de surface habitable nette (loi Carrez et loi Boutin)

En France, la base de calcul du prix au mètre carré repose sur la surface habitable nette, définie par des règles précises. Pour les appartements en copropriété, on parle de surface privative loi Carrez, qui correspond à la surface de plancher dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 m, après déduction des murs, cloisons, cages d'escalier ou gaines techniques. Pour les maisons individuelles, la notion de surface habitable (loi Boutin pour les locations) s'applique de la même façon : seules les surfaces réellement utilisables pour vivre y sont comptabilisées.

Cette approche garantit une mesure homogène et comparable d'un logement à l'autre. Ainsi, un 80 m² annoncé à Lyon, Paris ou Bordeaux correspond toujours à 80 m² habitables réels.

Ce qui est inclus et exclu dans la surface

La réglementation française exclut certains espaces de la surface habitable afin de refléter uniquement l'espace de vie réel. Sont exclus :

  • les balcons, terrasses et loggias non chauffées,
  • les caves et garages,
  • les combles non aménagés,
  • les sous-sols et vérandas non intégrées à l'habitation.

À l'inverse, certaines extensions intérieures peuvent être incluses si elles respectent les critères de hauteur et d'accessibilité (par exemple, un grenier aménagé ou une véranda isolée et chauffée). Ces règles assurent que le prix au m² repose sur une surface fiable, reflétant l'usage réel du logement.

Le rôle de la réglementation et les sanctions en cas d'erreur

La transparence du marché français repose sur des obligations légales strictes.

  • Pour les ventes en copropriété, la loi Carrez impose de mentionner la surface privative exacte dans l'acte de vente.
  • Une tolérance d'erreur est fixée à 5 % : si la surface réelle est inférieure de plus de 5 % à celle indiquée, l'acheteur peut demander une réduction proportionnelle du prix.
  • En location, la loi Boutin encadre de la même façon la mention de la surface habitable.

Ces obligations protègent l'acquéreur et responsabilisent les professionnels de l'immobilier. En cas de manquement, le vendeur ou l'agent engage sa responsabilité et s'expose à des recours juridiques.

Impact sur la transparence du prix au m²

Grâce à cette réglementation, le prix au m² en France est un indicateur fiable : il correspond toujours au prix de vente divisé par la surface habitable nette. L'acheteur sait donc précisément quelle superficie utilisable il acquiert et peut comparer facilement plusieurs biens entre eux.

En résumé, le "mètre carré français" correspond à un espace réel et normé, mesuré avec rigueur et opposable juridiquement. Cette transparence facilite les comparaisons et sécurise les transactions immobilières, un cadre bien différent de celui que l'on trouve en Espagne.

Le prix au m² en Espagne : un calcul "commercial" et variable

La surface construite (superficie construida) : murs, cloisons et parties communes

En Espagne, la surface le plus souvent mentionnée dans les annonces est la superficie construida. Contrairement à la France, il ne s'agit pas uniquement de la surface habitable :

  • elle inclut l'épaisseur des murs extérieurs (entièrement ou à 50 % s'ils sont mitoyens),
  • elle prend en compte les cloisons intérieures,
  • elle ajoute une quote-part des parties communes de l'immeuble (escaliers, couloirs, halls, locaux techniques…).

Autrement dit, une partie de la surface annoncée n'est pas directement utilisable au quotidien. Cette méthode a pour effet de gonfler artificiellement la superficie totale et donc de réduire le prix au m² affiché, ce qui est souvent à l'avantage du vendeur.

La prise en compte des terrasses, balcons et patios

Autre différence majeure : les espaces extérieurs.

  • Une terrasse couverte et fermée sur trois côtés peut être comptée intégralement comme une pièce habitable.
  • Les balcons et terrasses non couvertes sont généralement comptés à hauteur de 50 % de leur surface.
  • Les patios ou vérandas fermées sont eux aussi souvent intégrés à la surface annoncée.

Ces pratiques contrastent fortement avec la France, où ces espaces doivent obligatoirement être listés à part et ne peuvent entrer dans le calcul de la surface habitable.

La notion de surface utile (superficie útil) : l'équivalent de l'habitable français

La superficie útil existe en Espagne et se rapproche de la surface habitable française : elle correspond à l'espace réellement disponible à l'intérieur du logement, déduction faite des murs porteurs, cloisons et parties communes. On y applique toutefois une règle différente : la hauteur sous plafond minimum est de 1,50 m en Espagne (contre 1,80 m en France).

Problème : la surface utile n'est que rarement mise en avant dans les annonces. La plupart des agences préfèrent afficher la surface construite, car plus élevée, ce qui donne un prix au m² plus attractif en apparence.

Exemple concret : 100 m² construits = 80 m² utiles

Prenons l'exemple d'un appartement annoncé pour 100 m² construits à Valence :

  • Sur ces 100 m², environ 10 m² correspondent aux murs et cloisons,
  • 5 m² sont liés à la quote-part des parties communes,
  • Résultat : la surface utile réelle est plutôt de 85 m², voire seulement 80 m² selon les critères français (exclusion de certaines terrasses ou annexes).

Ainsi, si le prix affiché est de 200 000 €, le prix au m² annoncé semblera être de 2 000 €/m² (200 000 € ÷ 100 m²). Mais en réalité, le prix par m² habitable est plus proche de 2 500 €/m² (200 000 € ÷ 80 m²).

C'est précisément cette différence de méthode qui explique pourquoi de nombreux acheteurs français ont l'impression que "le mètre carré espagnol est plus petit" : ce n'est pas le mètre qui change, mais la définition de la surface.

Pratiques dans les annonces : transparence vs gonflement

En France : affichage obligatoire de la surface habitable

En France, la surface habitable est la référence unique et obligatoire dans les annonces immobilières. Pour les appartements en copropriété, la loi Carrez impose d'indiquer la surface privative exacte, tandis que pour les maisons, on se base sur la surface habitable (loi Boutin pour les locations).
Les annexes comme les balcons, terrasses, caves ou garages doivent être clairement mentionnées à part, sans être intégrées dans le calcul de la surface habitable.
Ainsi, lorsqu'un logement est affiché à 75 m², l'acheteur sait qu'il s'agit de 75 m² réels et habitables, avec éventuellement un balcon ou un garage précisé en supplément. Cette transparence permet de comparer plus facilement les biens et de calculer un prix au m² fiable.

En Espagne : pas de loi Carrez et données variables selon les agences

En Espagne, il n'existe pas d'équivalent à la loi Carrez. Les agences et propriétaires disposent d'une grande liberté dans la manière de présenter les surfaces, ce qui entraîne des écarts notables d'une annonce à l'autre.

  • Certains affichent uniquement la surface construite,
  • d'autres incluent une quote-part des parties communes,
  • parfois, c'est la surface utile qui est mentionnée, mais cela reste rare.

Conséquence : pour un même logement, on peut voir circuler plusieurs chiffres de superficie selon la source, ce qui complique la comparaison pour un acheteur étranger.

Effet sur le prix au m² : un chiffre artificiellement bas

Puisque la surface annoncée est souvent plus élevée en Espagne (avec murs, communs et terrasses inclus), le prix au m² affiché paraît plus bas qu'en France.
Exemple : un appartement vendu 200 000 € affiché à 100 m² construits donne un prix de 2 000 €/m². Mais si la surface utile réelle est de 80 m², le prix au m² réel grimpe en fait à 2 500 €/m².
Cet écart explique pourquoi les acheteurs français trouvent souvent les prix espagnols attractifs sur le papier, avant de réaliser que l'espace de vie réel est inférieur à ce qui est annoncé.

Cas pratiques : 200 000 € / 100 m² en Espagne ≠ 200 000 € / 100 m² en France

Prenons deux situations :

  • En France : un appartement de 100 m² habitables vendu 200 000 € → prix réel de 2 000 €/m².
  • En Espagne : un appartement affiché à 100 m² construits, vendu également 200 000 €. Mais après retrait des murs, communs et annexes, la surface utile n'est que de 80 m² → prix réel de 2 500 €/m².

L'acheteur français qui se fie uniquement au prix au m² affiché risque donc de comparer deux biens sur des bases faussées. L'unité de mesure n'étant pas la même, la comparaison brute est trompeuse.

Différences juridiques et fiabilité des données

En France : un cadre légal strict et des recours en cas d'erreur

En France, la réglementation immobilière repose sur un cadre légal rigoureux. La loi Carrez (pour les ventes en copropriété) et la loi Boutin (pour les locations) imposent de mentionner la surface habitable exacte dans les contrats.
Si la surface réelle est inférieure de plus de 5 % à celle annoncée, l'acheteur peut obtenir une réduction proportionnelle du prix. En cas d'absence de mention Carrez, il a même la possibilité d'annuler la transaction.
Ces règles responsabilisent les professionnels et sécurisent les acquéreurs : la donnée de surface est fiable, contrôlable et juridiquement opposable.

En Espagne : cadastre et registre, deux sources parfois contradictoires

En Espagne, la situation est plus complexe. Deux bases officielles coexistent :

  • Le Cadastre (Catastro) : base fiscale qui enregistre les surfaces pour calculer les impôts locaux,
  • Le Registre de la Propriété (Registro de la Propiedad) : base juridique qui fait foi pour la propriété et les droits réels.

Problème : ces deux bases ne sont pas toujours synchronisées. Un même logement peut afficher 80 m² au cadastre et seulement 65 m² au registre, ce qui crée de la confusion. Bien que la loi considère le registre comme la référence officielle, un acheteur prudent doit consulter les deux pour avoir une vision exacte.

Héritage des pratiques passées : sous-déclarations pour réduire la fiscalité

Historiquement, il n'était pas rare que les actes notariés espagnols mentionnent une surface inférieure à la réalité afin de réduire la base taxable lors de la vente. Bien que cette pratique ait été en grande partie encadrée par les réformes récentes, il en subsiste des traces dans les documents officiels, surtout pour les biens anciens.
Cela explique pourquoi les données cadastrales et celles du registre peuvent encore aujourd'hui diverger, compliquant l'évaluation réelle d'un bien.

Transparence limitée : vigilance accrue pour l'investisseur

Contrairement à la France, où le prix au m² repose sur une base légale claire, l'Espagne laisse une marge d'interprétation importante aux agences et aux vendeurs. Les surfaces affichées peuvent inclure des mètres carrés "fantômes" (non déclarés ou non régularisés) et ne correspondent pas toujours à la réalité légale.
Pour un investisseur étranger, cela signifie qu'il faut :

  • vérifier systématiquement les surfaces auprès du cadastre et du registre,
  • comparer avec la superficie réelle mesurée,
  • anticiper d'éventuels écarts dans la valorisation bancaire (tasación).

En résumé, la France garantit une transparence réglementée, tandis que l'Espagne demande une vigilance active de la part de l'acheteur.

Implications pratiques pour un investisseur français

Comparer les surfaces comparables

Lors d'un achat en Espagne, il est essentiel de ne pas se fier uniquement aux mètres carrés affichés dans les annonces. Pour comparer correctement deux biens, il faut recalculer le prix au m² réel en se basant sur la surface utile ou habitable, et non sur la surface construite.
En pratique, les professionnels estiment un écart moyen de 10 à 20 % entre la surface construite et la surface utile. Ainsi, un appartement affiché à 100 m² construits peut n'offrir en réalité que 80 m² habitables. C'est sur cette base qu'il faut recalculer le prix au m² pour le comparer avec un bien français ou avec d'autres logements espagnols.

Demander les documents officiels

Avant toute signature, il est indispensable de consulter les documents légaux :

  • la nota simple issue du Registre de la Propriété,
  • l'extrait du Cadastre (Catastro).

Ces sources permettent de vérifier la superficie officiellement déclarée et de la comparer aux informations de l'annonce. En cas d'écart important (par exemple : annonce 120 m² vs registre 90 m²), il faut creuser l'origine de la différence.

Identifier les mètres carrés "fantômes"

Un piège fréquent en Espagne concerne les surfaces non déclarées : vérandas fermées, garages transformés en pièces de vie, extensions de jardin ou combles aménagés sans autorisation.
Ces surfaces n'existent pas légalement, mais elles sont souvent intégrées dans les annonces pour valoriser le bien. L'acheteur doit rester vigilant, car ces mètres carrés peuvent poser problème en cas de contrôle administratif (amende, démolition ou régularisation obligatoire).

Impact sur le financement

Lorsqu'une banque espagnole mandate un expert pour la tasación (estimation de valeur dans le cadre du prêt immobilier), celui-ci ne prend en compte que les surfaces légales et enregistrées.
Conséquence : si vous achetez une maison annoncée comme 200 m² alors que seulement 150 m² sont reconnus officiellement, la banque basera son financement sur 150 m². Vous risquez donc de recevoir un prêt inférieur à vos attentes, ce qui peut déséquilibrer votre plan de financement.

Mesurer soi-même et négocier

Lors des visites, il est recommandé de vérifier la surface utile réelle avec un mètre laser ou l'aide d'un professionnel. Si vous constatez des écarts significatifs entre la surface mesurée et celle annoncée, vous disposez d'un argument solide pour négocier le prix.
De même, si une partie du bien n'est pas régularisée administrativement, cela représente un risque pour l'acheteur : vous pouvez exiger une baisse de prix ou demander au vendeur de régulariser avant la vente.

Se faire accompagner pour sécuriser l'achat

Enfin, pour éviter toute mauvaise surprise, il est fortement conseillé de se faire assister par un avocat spécialisé en immobilier ou par une agence francophone implantée en Espagne.

Contrairement à la France, le notaire espagnol n'a pas de rôle de conseil approfondi : il se contente de vérifier la légalité formelle de la transaction. Avoir un expert à vos côtés vous garantit une meilleure protection, notamment sur la question des surfaces, de la conformité urbanistique et des éventuels risques cachés.

Bien interpréter le prix au m² avant d'acheter en Espagne

En résumé, la comparaison entre la France et l'Espagne montre deux réalités très différentes. En France, le prix au mètre carré repose sur une surface habitable nette et normée, garantissant transparence et sécurité juridique pour l'acquéreur. En Espagne, le prix affiché se calcule le plus souvent sur une surface construite "commerciale", intégrant murs, communs et parfois terrasses, ce qui fausse la perception du coût réel.

La leçon à retenir est claire : ne comparez jamais les prix au m² français et espagnols sans corriger les méthodes de calcul. Pour un même budget, l'espace habitable réel peut être nettement inférieur en Espagne par rapport à ce que laisse penser l'annonce.

Si vous envisagez d'investir dans l'immobilier espagnol, il est crucial de vérifier les surfaces réelles, de contrôler les documents officiels et de vous entourer de professionnels capables de sécuriser chaque étape.

Contactez notre agence pour être accompagné dans votre projet d'achat en Espagne. Nous vous aidons à décrypter les annonces, à vérifier la conformité des biens et à éviter les pièges liés aux surfaces et à la réglementation locale.

Questions fréquentes

  1. Pourquoi le prix au m² en Espagne paraît-il plus bas qu'en France ?
    Parce qu'il est calculé sur la surface construite, qui inclut murs, parties communes et parfois terrasses, alors qu'en France seule la surface habitable nette est retenue.
  2. Qu'est-ce que la surface construite en Espagne ?
    La surface construite correspond à la superficie totale du logement, murs et cloisons compris, avec une quote-part des parties communes. C'est cette donnée qui figure au cadastre et dans la majorité des annonces.
  3. Quelle est la différence entre surface construite et surface utile en Espagne ?
    La surface utile (superficie útil) équivaut à la surface habitable réelle, sans les murs ni les communs. Elle est plus proche de la définition française mais rarement mentionnée dans les annonces.
  4. Les terrasses et balcons comptent-ils dans la surface en Espagne ?
    Oui, souvent partiellement ou totalement. Une terrasse couverte peut être incluse intégralement, et une terrasse ouverte est généralement comptée à 50 % de sa surface.
  5. Pourquoi les surfaces légales peuvent-elles varier en Espagne ?
    Parce que deux bases coexistent : le Cadastre (fiscal) et le Registre de la Propriété (juridique). Elles ne sont pas toujours synchronisées et peuvent afficher des chiffres différents pour le même bien.
  6. Quels sont les risques des "m² fantômes" en Espagne ?
    Ce sont des surfaces non déclarées (extensions, vérandas fermées, garages transformés). Elles peuvent poser problème lors d'un contrôle, fausser la valeur réelle et réduire le financement bancaire possible.
  7. Comment recalculer le prix au m² réel en Espagne ?
    Il faut rapporter le prix total à la surface utile ou habitable estimée, et non à la surface construite. En moyenne, on peut retrancher 10 à 20 % de la surface construite pour approcher la surface utile.
  8. Quelle surface est prise en compte par les banques espagnoles ?
    Lors de la tasación (expertise pour le prêt), seules les surfaces légales inscrites au cadastre et au registre sont retenues. Les m² non officiels sont exclus du calcul.
  9. Comment éviter les mauvaises surprises lors d'un achat en Espagne ?
    Vérifiez les documents officiels (nota simple, cadastre, registre), mesurez la surface utile, identifiez les m² non déclarés et faites-vous accompagner par un avocat ou une agence spécialisée.
Miniature Auteur Randy Patrigeon

Auteur

Randy Patrigeon

Co-fondateur

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