Financer l’achat d’une maison en Espagne (2025)

Mis à jour le: 3 août 2023

Temps de lecture: 12,2 min

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Acheter une maison en Espagne attire chaque année des milliers d’expatriés, de retraités et d’investisseurs. Le pays séduit autant pour son climat méditerranéen que pour son coût de la vie plus abordable que dans d’autres pays européens.

Résidence secondaire, retraite ou investissement

Certains choisissent l’Espagne pour profiter de vacances prolongées au soleil, d’autres pour préparer une retraite paisible. L’investissement locatif reste également une motivation forte, soutenue par une demande touristique élevée.

Des prix compétitifs et une qualité de vie élevée

Comparé à la France, la Belgique ou la Suisse, le marché espagnol permet souvent d’acquérir un bien plus spacieux ou mieux situé, tout en bénéficiant d’une qualité de vie reconnue : gastronomie, culture, infrastructures modernes.

Le financement, une étape clé

Derrière l’enthousiasme, le financement reste l’un des points les plus stratégiques. Il faut anticiper son budget, comprendre les options de prêt disponibles en Espagne et dans son pays d’origine, prévoir un apport adapté et intégrer tous les frais annexes (notaire, impôts, frais bancaires).

L’objectif de ce guide

Ce guide complet vous présente l’ensemble des solutions de financement pour l’achat d’un bien en Espagne en 2025. Vous y trouverez les informations essentielles pour comparer les options, préparer un dossier solide et sécuriser votre projet immobilier du début à la fin.

Vous n’avez pas le temps de tout lire ?

Les options de financement

  • Prêt immobilier en Espagne : accessible aux résidents et non-résidents.
  • Prêt immobilier dans votre pays d’origine (France, Suisse, Belgique) : souvent plus simple si vous possédez déjà un bien à mettre en garantie.

L’apport à prévoir

  • Résidents : généralement 20 à 30 % du prix du bien.
  • Non-résidents : entre 30 et 40 %, en plus des frais annexes.

Les frais incontournables

  • Impôts : ITP (6 à 10 %) pour l’ancien ou TVA (10 %) pour le neuf.
  • Frais de notaire et d’enregistrement : environ 1 à 2 %.
  • Frais bancaires et d’assurance : tasación, dossier, assurance emprunteur.

Les documents essentiels

  • NIE ou certificat de non-résidence.
  • Justificatifs d’identité, de revenus et de fonds disponibles.
  • Relevés bancaires récents et taux d’endettement.

Les étapes principales

  1. Définir votre budget global.
  2. Choisir entre un prêt espagnol ou un financement dans votre pays.
  3. Préparer un dossier complet pour la banque.
  4. Signer le compromis ou contrat de réservation.
  5. Finaliser le prêt et l’acte de vente chez le notaire.

Évaluer son budget et sa capacité de financement

Déterminer le budget global

Le prix d’achat du bien immobilier n’est qu’une partie de l’équation. Il faut y ajouter l’ensemble des frais annexes : impôts (ITP ou TVA), frais de notaire et d’enregistrement, honoraires bancaires, assurance emprunteur et éventuels frais d’avocat. Ces charges représentent généralement 10 à 15 % du prix du bien.

Utiliser des simulateurs en ligne

Pour estimer votre capacité d’emprunt, il est conseillé d’utiliser des simulateurs de prêt. Ils permettent de calculer vos mensualités selon le montant emprunté, la durée du crédit et le taux appliqué. Vous pouvez ainsi comparer plus facilement les offres de banques espagnoles et celles de votre pays d’origine.

Anticiper les frais souvent oubliés

Au-delà des coûts liés à l’achat, n’oubliez pas les dépenses récurrentes : impôts locaux (IBI), charges de copropriété, entretien du bien ou encore assurances habitation et santé. Ces frais, souvent sous-estimés, influencent directement votre budget global et votre capacité réelle de remboursement.

Financement achat immobilier en Espagne : banque française, banque espagnole, SCI ou autres solutions

Choisir son mode de financement

Panorama des options disponibles

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour financer l’achat d’un bien en Espagne. Le choix dépend de votre profil (résident ou non-résident), de votre patrimoine et des garanties que vous pouvez apporter.

Prêt immobilier en Espagne

Les banques espagnoles financent généralement entre 60 % et 70 % du prix du bien pour les non-résidents, et jusqu’à 80 % pour les résidents.
Conditions principales :

Prêt immobilier en France, Suisse ou Belgique

Si vous êtes résident en France, en Suisse ou en Belgique, vous pouvez solliciter un prêt immobilier dans votre pays d’origine. Les banques exigent souvent :

Autres alternatives

  • Prêt personnel non affecté : montant limité (jusqu’à 75 000 €) mais procédure rapide.
  • Nantissement d’épargne ou d’actifs financiers : une solution pour ceux qui disposent d’un portefeuille solide.
  • Financement mixte : combiner prêt en Espagne et prêt dans son pays d’origine pour équilibrer les garanties et le coût total.

Comparatif des solutions

Comparatif des principales options de financement pour un achat immobilier en Espagne
Option de financement Avantages Inconvénients
Prêt en Espagne Hypothèque sur le bien acheté ; banques habituées aux étrangers ; possible même sans patrimoine local Apport élevé (30–40 %) ; frais bancaires et tasación ; démarches en espagnol
Prêt FR/CH/BE Conditions de taux souvent attractives ; plus simple administrativement si vous avez un bien local ; relation avec votre banque habituelle Hypothèque sur un bien existant ; accès réservé aux propriétaires ; garanties élevées exigées
Prêt personnel Rapidité d’obtention ; pas d’hypothèque nécessaire ; flexible Montants limités ; taux plus élevés
Nantissement / mixte Optimisation du coût du financement ; flexibilité Réservé aux profils avec épargne ou actifs ; complexité des montages

Prêt en Espagne

Avantages : Hypothèque sur le bien acheté ; banques habituées aux étrangers ; possible même sans patrimoine local

Inconvénients : Apport élevé (30–40 %) ; frais bancaires et tasación ; démarches en espagnol

Prêt FR/CH/BE

Avantages : Conditions de taux souvent attractives ; plus simple administrativement si vous avez un bien local ; relation avec votre banque habituelle

Inconvénients : Hypothèque sur un bien existant ; accès réservé aux propriétaires ; garanties élevées exigées

Prêt personnel

Avantages : Rapidité d’obtention ; pas d’hypothèque nécessaire ; flexible

Inconvénients : Montants limités ; taux plus élevés

Nantissement / mixte

Avantages : Optimisation du coût du financement ; flexibilité

Inconvénients : Réservé aux profils avec épargne ou actifs ; complexité des montages

Anticiper l’apport et les frais annexes

Apport minimum selon votre profil

Les banques espagnoles exigent un apport personnel pour sécuriser le financement :

  • Résidents : généralement 20 à 30 % du prix du bien.
  • Non-résidents : entre 30 et 40 %, en plus des frais annexes.

Pour une analyse complète selon votre statut et des exemples détaillés, consultez notre article dédié à l’apport pour acheter en Espagne.

Les frais annexes incontournables

En plus de l’apport, il faut prévoir :

  • Impôts :
  • Frais de notaire et d’enregistrement : environ 1 à 2 %.
  • Frais bancaires : ouverture de dossier, frais de tasación (estimation obligatoire du bien, 300 à 700 €).
  • Assurance emprunteur et habitation : souvent exigée par la banque pour valider le prêt.

Exemple chiffré selon le prix du bien

Exemples d’apports et frais pour un achat immobilier en Espagne
Prix du bien Apport minimum (résident) Apport minimum (non-résident) Frais annexes (10–15 %) Montant total à prévoir
150 000 € 30 000 – 45 000 € 45 000 – 60 000 € 15 000 – 22 500 € 60 000 – 82 500 €
250 000 € 50 000 – 75 000 € 75 000 – 100 000 € 25 000 – 37 500 € 100 000 – 137 500 €
400 000 € 80 000 – 120 000 € 120 000 – 160 000 € 40 000 – 60 000 € 160 000 – 220 000 €

Prix du bien : 150 000 €

Apport minimum (résident) : 30 000 – 45 000 €

Apport minimum (non-résident) : 45 000 – 60 000 €

Frais annexes (10–15 %) : 15 000 – 22 500 €

Montant total à prévoir : 60 000 – 82 500 €

Prix du bien : 250 000 €

Apport minimum (résident) : 50 000 – 75 000 €

Apport minimum (non-résident) : 75 000 – 100 000 €

Frais annexes (10–15 %) : 25 000 – 37 500 €

Montant total à prévoir : 100 000 – 137 500 €

Prix du bien : 400 000 €

Apport minimum (résident) : 80 000 – 120 000 €

Apport minimum (non-résident) : 120 000 – 160 000 €

Frais annexes (10–15 %) : 40 000 – 60 000 €

Montant total à prévoir : 160 000 – 220 000 €

En pratique, pour un bien à 250 000 €, un acheteur non-résident doit mobiliser au minimum 100 000 € entre apport et frais annexes.

Préparer un dossier solide pour la banque

Les documents d’identité

  • Passeport ou carte nationale d’identité.
  • NIE (Numéro d’Identification d’Étranger) obligatoire pour les démarches en Espagne.
  • Certificat de non-résidence si vous n’êtes pas résident fiscal en Espagne.

Les justificatifs financiers

  • Fiches de paie récentes ou derniers avis d’imposition.
  • Relevés bancaires des 3 à 6 derniers mois.
  • Détails de vos crédits en cours pour calculer le taux d’endettement.

La preuve de fonds et de l’apport

  • Attestation bancaire confirmant les liquidités disponibles pour couvrir l’apport.
  • Épargne ou placements financiers pouvant être mobilisés.

La checklist simplifiée

Pour maximiser vos chances d’obtenir un prêt immobilier en Espagne :

  1. Préparez vos documents d’identité (passeport + NIE).
  2. Rassemblez vos justificatifs de revenus et relevés bancaires.
  3. Fournissez une attestation claire sur votre apport disponible.
  4. Présentez un dossier organisé et traduit si nécessaire (espagnol ou anglais).

Un dossier complet et bien structuré rassure la banque et accélère l’obtention du financement.

Étapes clés pour finaliser le financement

Ouvrir un compte bancaire en Espagne

Indispensable pour gérer les mensualités, payer les frais d’achat et centraliser les prélèvements liés au bien.
Voir notre article dédié à
l’ouverture d’un compte bancaire en Espagne.

Signer le compromis ou contrat de réservation

Ce document engage l’acheteur et le vendeur sur la vente. Il fixe le prix, les conditions et prévoit souvent le versement d’un acompte.

Faire évaluer le bien (tasación)

La banque mandate un expert indépendant pour estimer la valeur réelle du bien. Cette évaluation conditionne le montant du prêt accordé.

Obtenir la validation du prêt

Après analyse du dossier et de la tasación, la banque donne son accord définitif. Les conditions suspensives (obtention du prêt, absence de dettes sur le bien, etc.) doivent être levées avant de passer à l’acte.

Signer l’acte de vente chez le notaire

Le notaire valide la transaction, rédige l’acte et procède à l’enregistrement du bien au registre foncier. Cette étape officialise votre statut de propriétaire.

Conseils pour optimiser son financement

Comparer plusieurs banques

Ne vous limitez pas à la première offre reçue. Les conditions varient fortement d’une banque espagnole à l’autre, et peuvent être différentes de celles proposées en France, en Suisse ou en Belgique. Comparer plusieurs établissements permet souvent d’économiser plusieurs milliers d’euros sur la durée du prêt.

Négocier les frais annexes

Certains frais peuvent être réduits : frais de dossier bancaire, assurance emprunteur, voire une partie des honoraires notariaux. Préparer un dossier solide vous donne plus de poids pour négocier.

Vérifier les aides ou incitations fiscales

Selon votre statut (résident ou non-résident), vous pouvez bénéficier de dispositifs fiscaux ou d’aides locales à l’achat. Renseignez-vous auprès d’un avocat ou d’un conseiller fiscal pour savoir si vous êtes éligible.

S’entourer de professionnels

Un avocat spécialisé en immobilier sécurise l’aspect juridique, un chasseur immobilier vous aide à négocier et un courtier peut optimiser vos conditions de prêt. Cet accompagnement représente un coût, mais il réduit considérablement les risques et peut vous faire gagner du temps et de l’argent.

Anticiper et réussir son financement en Espagne

Le financement, une étape déterminante

Réussir l’achat d’une maison en Espagne ne repose pas uniquement sur le choix du bien. Le financement est la clé de voûte de tout projet immobilier, et sa préparation conditionne la réussite de l’opération.

Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

En définissant dès le départ votre budget global, en prévoyant l’apport nécessaire, en intégrant les frais annexes et en rassemblant les documents requis, vous mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir un financement adapté et sécurisé.

Passez à l’action avec un accompagnement sur mesure

Pour aller plus loin, utilisez notre simulateur de financement afin d’estimer vos frais et votre capacité d’emprunt. Et si vous souhaitez être guidé pas à pas, contactez dès aujourd’hui notre équipe : nous vous accompagnons dans chaque étape de votre projet immobilier en Espagne, du montage du dossier à la signature chez le notaire.

Questions fréquentes :

  1. Mieux vaut emprunter en Espagne ou dans son pays d’origine ?
    Tout dépend de votre profil. Si vous possédez déjà un bien en France, en Suisse ou en Belgique, un prêt local peut être plus simple grâce à une hypothèque sur votre patrimoine existant. En revanche, un prêt en Espagne permet d’hypothéquer directement le bien acheté, même pour un non-résident, mais exige un apport plus élevé.
  2. Quel apport minimum pour un non-résident ?
    Les banques espagnoles demandent en général entre 30 et 40 % du prix du bien pour un non-résident, contre 20 à 30 % pour un résident. Cet apport s’ajoute aux frais annexes, qui représentent 10 à 15 % du prix d’achat.
  3. Quels sont les frais totaux à prévoir en plus du prix du bien ?
    Au-delà du prix d’achat, comptez environ 10 à 15 % supplémentaires pour couvrir :
    – les impôts (ITP ou TVA),
    – les frais de notaire et d’enregistrement,
    – les frais bancaires (dossier, tasación),
    – et l’assurance emprunteur.
  4. Quels documents faut-il fournir à la banque espagnole ?
    La banque exigera :
    – une pièce d’identité + un NIE ou certificat de non-résidence,
    – des justificatifs de revenus (fiches de paie, avis d’imposition),
    – des relevés bancaires récents,
    – une preuve de fonds pour l’apport.
  5. Peut-on négocier les conditions de prêt en Espagne ?
    Oui. Les taux d’intérêt, les frais de dossier et certaines assurances peuvent être négociés, surtout si votre profil est solide (revenus stables, faible endettement, bon apport). Comparer plusieurs banques reste la meilleure stratégie pour obtenir de meilleures conditions.
Miniature Auteur Randy Patrigeon

Auteur

Randy Patrigeon

Co-fondateur

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