Choisir l’Espagne pour sa retraite, c’est opter pour un cadre de vie qui combine de multiples atouts, particulièrement attrayants pour ceux qui gèrent une « petite retraite » ou une « pension modeste », qu’ils soient français, belges ou suisses.

L’un des principaux attraits de l’Espagne réside dans son coût de la vie, souvent bien inférieur à celui de la France, de la Belgique ou de la Suisse. On estime que vous pouvez réaliser des économies de 10% à 40% sur vos dépenses quotidiennes, selon la région choisie.

• Alimentation : Les produits frais et non transformés, comme les fruits, les légumes, le poisson et la viande, sont généralement moins chers qu’en France, en Belgique ou en Suisse. Faire ses courses sur les marchés locaux permet de réaliser des économies substantielles. Pour un couple, les courses alimentaires mensuelles sont estimées entre 200 et 400€.
• Restauration : Manger au restaurant ou prendre un café en terrasse est environ 30% moins cher qu’en France, rendant les sorties plus accessibles et fréquentes. Un « menu del día » (menu du jour) coûte généralement entre 10 et 15€.
• Transports : Les transports en commun sont efficaces et abordables, avec des abonnements mensuels coûtant généralement entre 40 et 60€ selon la ville. Cela réduit considérablement la dépendance à la voiture et les dépenses associées (carburant, assurance, entretien). Les transports sont environ 15% moins coûteux qu’en France.
• Loisirs et Culture : Les activités culturelles, les cinémas, les spectacles et les loisirs sont en moyenne 20% moins chers qu’en France , permettant de profiter pleinement de la richesse de la vie espagnole sans grever votre budget. Une place de cinéma coûte environ 8€, et un dîner au restaurant pour deux personnes peut varier de 30 à 40€. De nombreuses mairies proposent des activités culturelles et des voyages à des prix imbattables pour les retraités.

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L’Espagne est reconnue pour la qualité de son système de santé, classé parmi les meilleurs au monde par Bloomberg en 2019. En tant que citoyens de l’Union Européenne (UE) ou de l’Espace Économique Européen (EEE), les retraités français, belges et suisses bénéficient de conditions d’accès privilégiées.

• Pour des séjours temporaires, votre Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) vous assure une couverture pour les soins nécessaires.
• Pour une résidence permanente, vous pouvez vous inscrire à la Sécurité Sociale espagnole (Instituto Nacional de la Seguridad Social – INSS). Les retraités français, belges et suisses percevant une pension de leur pays d’origine peuvent utiliser le formulaire S1 (anciennement E121) délivré par leur organisme de sécurité sociale d’origine (par exemple, la Caisse suisse de compensation pour les Suisses) pour attester de leurs droits et s’affilier au système de santé espagnol. Cela vous donne accès au système de santé public espagnol, comme si vous étiez affilié en Espagne.
• Une visite chez un médecin généraliste est généralement gratuite avec le système public, et les médicaments sur ordonnance coûtent entre 2 et 5€.

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Bien que le système public soit de qualité, de nombreux expatriés optent pour une assurance maladie privée. Celle-ci offre des avantages comme des délais d’attente réduits pour les consultations et les interventions, un accès direct à des spécialistes et une couverture plus étendue pour certains soins (optique, dentaire) qui sont moins bien pris en charge par le public. Le coût d’une assurance privée varie généralement entre 50 et 150€ par mois par personne, en fonction de l’âge et de la couverture choisie. Des assureurs comme Sanitas ou DKV sont populaires et proposent souvent des médecins anglophones ou francophones.

Un point crucial pour les retraités est l’anticipation des coûts liés aux soins de longue durée. Si le système public espagnol est solide pour les soins courants, les services de soins à domicile ou les maisons de retraite sont moins subventionnés qu’en France.

• Une maison de retraite privée à Alicante peut coûter entre 1500 et 2500€ par mois, contre 2000 à 3000€ en France. Cependant, les places publiques sont rares et les listes d’attente longues.
• Les retraités dépendants devront prévoir un budget supplémentaire ou une assurance dépendance spécifique, qui n’est pas toujours couverte par les mutuelles espagnoles.

La fiscalité est un point souvent source d’inquiétude, mais l’Espagne offre des conditions potentiellement très favorables pour les retraités, grâce notamment aux conventions de double imposition.

• Accords de non double imposition : La France, la Belgique et la Suisse ont toutes signé des conventions fiscales bilatérales avec l’Espagne. Ces accords visent à éviter que vos pensions ne soient imposées deux fois. En règle générale, les pensions de sources étrangères sont imposables dans le pays où vous êtes résident fiscal, mais il existe des nuances importantes selon le type de pension et le pays d’origine. Nous détaillerons cet aspect crucial dans la section III.
• Taux d’imposition progressifs : Pour les résidents fiscaux en Espagne, l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPF) est appliqué sur vos revenus mondiaux avec des taux progressifs allant de 19 % à 47 %. Cependant, des seuils d’exonération existent, et la structure peut être plus avantageuse que dans d’autres pays.Cet article peut vous intéresser : «L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF) en Espagne en 2025 : Tout ce qu’il faut savoir»

L’Espagne est synonyme de soleil et de douceur de vivre, des éléments essentiels pour une retraite épanouie.

• Climat méditerranéen : De nombreuses régions bénéficient de plus de 300 jours de soleil par an, avec des hivers doux et des étés chauds, propices aux activités de plein air toute l’année. Ce climat réduit les douleurs articulaires liées au froid et encourage un mode de vie actif : marches sur la plage, golf, ou pétanque dans des clubs locaux.
• Richesse culturelle et gastronomique : L’Espagne offre un patrimoine historique et artistique immense, une gastronomie variée et savoureuse, et un art de vivre convivial. Des festivals locaux aux musées de renommée mondiale, il y a toujours quelque chose à découvrir. L’Espagne est un mélange de cultures (musulmane, catholique, juive) avec des châteaux, forteresses et palais magnifiques.
• Diversité des paysages : Que vous rêviez de plages dorées, de montagnes majestueuses (possibilité de skier), de villes historiques ou de villages pittoresques, l’Espagne propose une incroyable diversité de paysages pour tous les goûts.
• Sécurité : L’Espagne est un pays sûr. Comme dans tous les pays touristiques, il est conseillé de prendre des précautions élémentaires contre la petite délinquance (vols à la tire, pickpockets).

L’intégration en Espagne est facilitée par la présence d’une importante communauté francophone, incluant de nombreux français, belges et suisses.

• Réseaux de soutien : De nombreuses villes côtières et grandes agglomérations comptent des associations, des clubs et des groupes d’expatriés francophones qui organisent des activités et offrent un précieux soutien pour l’intégration.
• Services en français : Dans certaines régions, vous trouverez des professionnels (médecins, avocats, agents immobiliers) parlant français, ce qui simplifie grandement les démarches et la vie quotidienne.

Pour « acheter une maison en Espagne avec une petite retraite » ou « trouver un appartement pas cher en Espagne pour retraités », il est essentiel de cibler les régions où le rapport qualité-prix est le plus avantageux. L’Espagne regorge de pépites, souvent loin des clichés touristiques les plus chers. Ces régions sont attractives pour tous les retraités, quelle que soit leur nationalité d’origine.

Située dans la province d’Alicante, la Costa Blanca est un choix de premier ordre pour les retraités soucieux de leur budget, sans sacrifier la qualité de vie. Elle est réputée pour ses plages de sable blanc, ses eaux cristallines et ses nombreuses activités de loisirs.

• Prix immobiliers : C’est ici que vous trouverez des « appartements pas chers pour retraités ». Vous pouvez acquérir des appartements dès 60000 à 80000€ dans des villes comme Torrevieja ou Orihuela Costa. Le prix d’achat moyen à Torrevieja est d’environ
  1 750€/m², ce qui est très compétitif.
• Exemple concret : Un studio à Torrevieja, parfait pour une retraite solo à petit prix, peut être trouvé autour de 68000€, souvent avec accès à une piscine et des espaces verts, à proximité des commerces et transports. Une maison mitoyenne de 75m² avec 2 chambres et jardin à Aguas Nuevas (Torrevieja) peut être proposée à 85000€.
• Villes clés : Benidorm, Calpe, Alicante, Torrevieja, Orihuela Costa. Torrevieja, en particulier, attire de nombreux francophones grâce à son coût de la vie et ses prix immobiliers très abordables, offrant une « communauté française retraités Espagne » bien établie, qui inclut aussi des Belges et des Suisses.
• Mode de vie : Profitez de charmants villages de pêcheurs, de ports animés et de sites historiques. La région est idéale pour les activités nautiques, le golf et les promenades le long de la côte.

Moins connue que la Costa del Sol, la Costa Cálida, dans la région de Murcie, est une véritable perle pour les « retraités modestes » cherchant des « villages abordables retraite Espagne ».

• Prix immobiliers : À Mazarrón ou Águilas, des appartements avec vue sur mer débutent à 70 000€.
• Avantages : Cette région offre d’excellentes opportunités d’investissement avec des rendements locatifs élevés, par exemple 7,9% à Murcie, ce qui peut constituer un « complément de retraite » intéressant si vous envisagez de louer votre bien. C’est une option plus abordable avec 120 km de plages superbes et un climat doux toute l’année.

L’Andalousie est célèbre pour ses villes côtières animées comme Marbella, mais ses zones rurales offrent des opportunités incroyables pour les « petits budgets », loin de l’agitation touristique.

• Prix attractifs : Dans des villages comme Almería ou Jaén, une maison mitoyenne ou un petit corps de ferme se négocie entre 50 000 et 100000€. Ces « maisons pas chères en Espagne » sont parfaites pour ceux qui recherchent l’authenticité.
• Exemple concret : À Albox (Almería), une maison de 3 chambres avec jardin est accessible dès 80000€.
• Avantages : Calme, authenticité, proximité avec la nature et un mode de vie traditionnel espagnol. Idéal pour une « retraite sereine en Espagne » loin du tumulte.

Pour ceux qui privilégient la tranquillité loin des côtes et recherchent les « prix immobiliers les plus bas en Espagne », la Castille-La Manche offre des opportunités défiant toute concurrence.

• Prix imbattables : Des maisons de village à rénover sont disponibles dès 30000 à 50000€ dans des villes comme Albacete ou Cuenca.
• Exemple concret : Une maison de 100m² à rénover à Albacete coûte environ 40000€.

Avantages : Authenticité, faible coût de vie et proximité avec Madrid (à 2-3 heures), ce qui peut être un atout pour les visites ou l’accès à un aéroport international.

D’autres régions et villes peuvent également être intéressantes pour les retraités, en fonction de leurs priorités et de leur « budget retraite Espagne » :

• Costa del Sol (Malaga, Marbella, Fuengirola, Nerja, Benalmadena) : Bien que certaines zones soient luxueuses, d’autres offrent des opportunités plus modestes. Célèbre pour son ensoleillement, ses plages et ses terrains de golf, elle attire une grande « communauté d’expatriés ».
  Malaga est souvent citée comme l’une des villes les plus agréables pour vivre sa retraite, combinant accessibilité, climat, qualité de vie et services.
• Costa de la Luz (côte atlantique) : Moins touristique, avec de vastes plages de sable doré, idéale pour les sports nautiques et un mode de vie plus tranquille.
• Costa de Azahar (province de Castellón) : Moins connue mais abordable, elle s’étend sur 120 km de plages superbes et offre un climat agréable.
• Villes charmantes : Des villes comme Begur (Costa Brava), Altea (Costa Blanca), Nerja (Costa del Sol), Séville (Andalousie), Cala Fornells (Majorque) et Los Cristianos (Ténérife) offrent des cadres de vie uniques, souvent avec des communautés d’expatriés et des services adaptés.
• Grandes villes (Bilbao, Madrid) : Bien qu’offrant une qualité de vie élevée, ces villes ont généralement des coûts de logement plus élevés. Madrid, par exemple, a un prix moyen de 4000€/m² pour l’achat. Elles peuvent être envisagées si votre « petite retraite » est complétée par d’autres revenus ou si vous privilégiez l’accès à de grandes infrastructures culturelles et de transport.
• Villes les moins chères pour la location (données 2024) : Pour ceux qui envisagent de louer, des villes comme Lugo (Galice) avec un loyer moyen de 6,6€/m², Palencia (Castille et León) à 6,7€/m², et León (Castille et León) à 7,1€/m² offrent des options très économiques.

La planification financière est la pierre angulaire d’une « retraite sereine en Espagne », surtout lorsque l’on dispose d’une « petite pension ». Il est essentiel de comprendre non seulement le coût de la vie, mais aussi tous les frais liés à l’acquisition immobilière et les implications fiscales pour les retraités français, belges et suisses.

Le « coût de la vie Espagne pour retraités » est un facteur décisif. Il est généralement plus abordable qu’en France, en Belgique ou en Suisse, mais varie considérablement selon la région et le mode de vie que vous souhaitez adopter.

Estimations générales pour un couple :

• Pour un mode de vie modeste, comptez environ 1660€ par mois.
• Avec 25000€ par an (environ 2000€ par mois), vous pouvez vivre bien, parfois même très bien.
• Pour un mode de vie confortable, les estimations varient de 2000-2200€/mois dans les grandes villes (Madrid, Barcelone) et 1500-2000€/mois en dehors des grandes villes.
• Un budget détaillé pour un couple suggère 1400-1800€/mois.

En résumé, le « budget moyen mensuel pour vivre sa retraite en Espagne » oscille entre 1200 et 2000€, en fonction de vos choix.

Au-delà du prix d’achat de la propriété, il est crucial de prévoir des frais annexes qui représentent généralement entre 10% et 15% du prix du bien. Ces « coûts d’acquisition immobilière Espagne » sont indispensables et doivent être budgétisés dès le départ, quelle que soit votre nationalité.

Ces coûts incluent :

Taxe de Transfert de Propriété (ITP) ou TVA (IVA) :

• Pour les biens d’occasion (revente), vous paierez l’ITP, qui varie de 6% à 10% du prix d’achat, selon la communauté autonome où se situe le bien.
• Pour les biens neufs (première vente), c’est la TVA (IVA) qui s’applique, à un taux de 10% du prix d’achat.

• Frais de notaire et d’enregistrement : Ces frais sont obligatoires pour officialiser la transaction et inscrire la propriété à votre nom au registre foncier. Ils représentent généralement un petit pourcentage du prix d’achat (environ 0,5% à 1,5%).
• Honoraires d’avocat : Il est fortement recommandé de faire appel à un avocat spécialisé en droit immobilier espagnol. Ses honoraires (environ 1% du prix d’achat) vous garantissent une transaction sécurisée, la vérification de tous les documents légaux et l’absence de dettes sur le bien.
• Frais d’agence immobilière : Peuvent être à la charge de l’acheteur, du vendeur, ou partagés, selon les pratiques locales.
• Impôt sur les biens immobiliers (IBI) : C’est l’équivalent de la taxe foncière en France. Il est payé chaque année et son montant est basé sur la valeur cadastrale du bien. Il ne dépasse jamais 1,3% de cette valeur. Comptez entre 300 et 1000€ par an pour une maison ou un appartement standard.
• Taxe de non-résident : Si vous ne résidez pas en Espagne mais possédez une propriété, vous devrez payer un impôt annuel basé sur la valeur cadastrale, généralement entre 100 et 500€.

Comprendre la « fiscalité retraités étrangers Espagne » est essentiel pour optimiser votre budget. L’Espagne a des accords de double imposition avec de nombreux pays, dont la France, la Belgique et la Suisse, pour éviter que vous ne soyez imposé deux fois sur les mêmes revenus.

• Vous êtes considéré comme résident fiscal en Espagne si vous y séjournez plus de 183 jours par an (plus de la moitié de l’année civile).
• Même si vous séjournez moins de 183 jours, vous pouvez être considéré comme résident fiscal si votre centre d’intérêts économiques (par exemple, la majeure partie de vos revenus) ou votre centre d’intérêts vitaux (par exemple, votre conjoint et vos enfants) se trouve en Espagne.
• Implication : Si vous êtes résident fiscal en Espagne, vous serez imposé sur vos revenus mondiaux (y compris vos pensions) en Espagne. Si vous êtes non-résident, vous ne serez imposé que sur vos revenus de source espagnole.

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L’Impuesto sobre la Renta de las Personas Físicas (IRPF) est l’impôt sur le revenu des personnes physiques en Espagne. Les pensions, étant catégorisées comme revenus du travail, sont donc soumises à cet impôt. Les taux d’imposition varient en fonction du montant total des revenus, avec un système progressif basé sur des tranches d’imposition. Ainsi, les retraités avec des pensions plus élevées peuvent se retrouver à payer un pourcentage plus élevé de leurs revenus en impôts.

Cet article peut vous intéresser : «L’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF) en Espagne en 2025 : Tout ce qu’il faut savoir»

Tranches d’imposition (taux nationaux, des variations régionales peuvent exister) :

• • Jusqu’à 12450€ : 19%
  • De 12450€ à 20200 € : 24%
  • De 20200€ à 35200 € : 30%
  • De 35200€ à 60000 € : 37%
  • De 60000€ à 300000 € : 45%
  • Plus de 300000€ : 47%

Seuils de déclaration : Il est crucial de noter que si vous percevez plus de 22000€ bruts par an en tant que retraité résident en Espagne, vous devez déclarer vos revenus. Ce seuil est réduit à 14000€ si la pension provient de l’étranger sans retenue à la source dans le pays d’origine, ou si vous avez plusieurs sources de revenus.

Exonérations spécifiques : Il existe des cas d’exonération fiscale, par exemple pour les personnes percevant une seconde pension (provenant de l’étranger) qui ne dépasse pas 1500€/an. Si cette seconde pension dépasse 1500€, la limite pour l’exonération est ramenée à 14000€ au lieu de 22000€.

Cet impôt s’applique à la valeur nette de vos actifs. Pour les résidents fiscaux, il concerne les actifs mondiaux ; pour les non-résidents, uniquement les actifs situés en Espagne.

Le seuil général d’exonération est de 700000€, mais ce seuil et les taux (qui varient de 0,2% à 3,5%) peuvent être modifiés par les communautés autonomes. L’Impuesto sobre Patrimonio est dû que vous soyez résident ou non.

Lors de la vente d’un bien immobilier ou d’investissements, les résidents sont imposés à des taux variant de 19% à 26% sur les plus-values.

Les non-résidents paient un taux forfaitaire de 19% sur les gains provenant d’actifs situés en Espagne.

Comme mentionné précédemment, cette taxe est due lors de l’achat d’un bien immobilier d’occasion. Elle varie de 6% à 10% du prix d’achat, selon la communauté autonome.

Cet article peut vous intéresser : «Les taxes lors d’un achat immobilier en Espagne en 2025»

Cet impôt est dû lors de la réception d’un héritage ou d’une donation. Son montant varie considérablement selon la communauté autonome, le degré de parenté et le montant de l’héritage/donation.

Le délai pour s’acquitter de l’impôt sur les successions est de 6 mois après la date de décès du défunt, avec une possibilité d’extension de 6 mois supplémentaires si la demande est faite dans les 5 premiers mois.

« Acheter une propriété en Espagne » implique plusieurs étapes administratives et légales. Une bonne préparation est essentielle pour éviter les écueils et garantir une transaction fluide, surtout avec une « petite retraite », que vous soyez français, belge ou suisse.

Le NIE (Número de Identificación de Extranjeros) est votre numéro d’identification fiscal unique en Espagne. Il est absolument indispensable pour toute démarche légale ou financière, y compris l’achat d’un bien immobilier, l’ouverture d’un compte bancaire, la signature de contrats de services (eau, électricité, internet), ou même l’achat d’une voiture.5

Comment l’obtenir : Vous pouvez demander votre NIE en Espagne auprès d’un commissariat de police (Oficina de Extranjería) ou, avant votre départ, auprès du consulat d’Espagne dans votre pays de résidence (France, Belgique, Suisse). La procédure est relativement simple mais peut prendre quelques semaines (comptez 1 à 2 mois d’attente).

L’ouverture d’un compte bancaire en Espagne est cruciale pour gérer vos dépenses quotidiennes, recevoir vos pensions et effectuer les paiements liés à l’achat de votre propriété (acompte, solde, frais annexes).1

• Pourquoi faire : Cela simplifie les transactions, évite les frais de change excessifs et facilite le paiement des factures récurrentes (eau, électricité, impôts locaux).
• Documents requis : Généralement, vous aurez besoin de votre passeport, de votre NIE et d’une preuve de votre adresse en Espagne.

Pour « acheter une maison en Espagne avec une petite retraite », l’accompagnement d’un professionnel est inestimable. Un agent immobilier spécialisé, ou un chasseur immobilier francophone comme Olé Immobilier, peut vous aider à trouver des propriétés adaptées à votre budget et à naviguer dans les procédures complexes.

Cet article peut vous intéresser : «Agent et chasseur immobilier, deux métiers bien distincts»

• Le rôle de l’expert : Il vous aidera à identifier les « pépites » dans les régions abordables, à négocier les prix, à vérifier la légalité du bien (titre de propriété, absence de dettes), et à coordonner toutes les « démarches administratives achat Espagne » avec les avocats et notaires.
• Avantages : Gain de temps, sécurité juridique, accès à des biens qui ne sont pas toujours sur le marché public, et conseils personnalisés pour votre « projet retraite Espagne ».

Témoignage d’une Suissesse qui a acheté en Espagne (Andalousie)

Témoignage de français qui ont acheté en Espagne (Andalousie)

Avant de prendre une décision, il est fortement recommandé de passer du temps dans les régions qui vous intéressent.

• Immersion locale : Séjournez quelques semaines ou mois pour vous imprégner du mode de vie, découvrir les commodités locales (marchés, établissements de santé, transports), et évaluer si l’environnement correspond à vos attentes pour une « retraite sereine ».
• Rencontrer la communauté : Profitez-en pour rencontrer des expatriés déjà installés. Leurs témoignages et conseils sont une source d’information précieuse.

Si votre budget le permet, l’achat d’un bien immobilier en Espagne peut aussi être un « investissement rentable à long terme » et générer un « complément de retraite ».

• Potentiel de revenus : Certaines villes offrent des rendements locatifs élevés (par exemple, Lleida avec 8,5%, Murcie avec 7,9%, Huelva avec 7,3%).
• Fiscalité locative : Les revenus locatifs sont soumis à l’Impuesto sobre la Renta de No Residentes (IRNR) pour les non-résidents, ou à l’IRPF pour les résidents. Il est important de bien comprendre cette fiscalité pour optimiser vos profits.Cet article peut vous intéresser : «Impôt de non-résident en Espagne (IRNR) : Guide complet 2025 pour les propriétaires étrangers»

Malgré les nombreux avantages, il est important d’être conscient de certains défis potentiels pour une « retraite réussie en Espagne » :

• Bureaucratie et délais : Les démarches administratives peuvent être complexes et prendre du temps (par exemple, pour le NIE, l’inscription à la sécurité sociale, la déclaration de résidence fiscale). Les horaires décalés des bureaux (fermeture l’après-midi) et un manque de digitalisation peuvent être frustrants.
• Barrière linguistique : Bien que l’anglais soit utile dans les zones très touristiques (comme Playa de San Juan ou Torrevieja), la maîtrise de l’espagnol est indispensable pour une véritable intégration et pour les démarches quotidiennes hors des « bulles d’expatriés ». Des cours d’espagnol (environ 50-100€/mois) peuvent être nécessaires.
• Fermetures saisonnières : Dans certaines zones côtières très touristiques, restaurants et activités peuvent fermer hors saison, limitant la vie sociale pour les retraités qui y résident à l’année.
• Distance familiale et nostalgie : Vivre en Espagne éloigne des enfants ou petits-enfants restés dans votre pays d’origine. Il est important de peser cet isolement affectif, surtout en cas de santé fragile ou de besoin de soutien familial. La nostalgie de votre pays (amis, habitudes) peut aussi peser après l’euphorie des premiers mois.

L’intégration en Espagne est grandement facilitée par l’existence de nombreuses ressources et une « communauté francophone retraités Espagne » très active, incluant des français, des belges et des suisses. Ne sous-estimez jamais l’importance du soutien social et de l’information partagée.

• Réseaux sociaux et Forums en ligne : Des plateformes comme Facebook ou Voyageforum.com sont des lieux d’échange précieux où les expatriés partagent leurs expériences, posent des questions sur le « coût de la vie Espagne », l’immobilier, la fiscalité et la vie quotidienne. Ces discussions peuvent vous apporter des réponses concrètes et des contacts utiles.
• Blogs spécialisés : Des blogs offrent des guides complets sur l’immobilier, les démarches administratives, la législation, la culture et les expériences personnelles d’autres expatriés. Ils sont régulièrement mis à jour et fournissent des informations fiables et approfondies.
• Sources d’information officielles :

• • L’Ambassade de France en Espagne
  • L’Ambassade de Belgique en Espagne
  • Les autorités suisses compétentes (par exemple, l’Office fédéral des assurances sociales)
  • Le CLEISS (Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale)
    Ces organismes sont des références incontournables pour les informations officielles concernant les pensions, la sécurité sociale et les contacts administratifs pour les citoyens français, belges et suisses en Espagne.
• Outils de communication : Des applications comme WhatsApp (très populaire en Espagne), Skype, FaceTime et Zoom sont essentielles pour rester connecté avec vos proches dans votre pays d’origine et avec la communauté locale d’expatriés.

Se faire des amis locaux et s’intégrer pleinement est une clé du succès de votre expatriation.

• Adaptez-vous aux horaires espagnols : Les Espagnols ont tendance à déjeuner et dîner plus tard. S’adapter à ces horaires peut faciliter les interactions sociales.
• Participez à des activités locales : Rejoignez des clubs, des associations, des cours de danse (comme les danses latines qui favorisent le contact physique), des randonnées ou des dégustations de vin. Les mairies proposent souvent des activités pour les seniors.
• Osez parler espagnol : Même si vous ne maîtrisez pas parfaitement la langue, faire l’effort de parler espagnol est très apprécié et ouvre des portes.
• Montrez de l’intérêt et partagez votre culture : Les Espagnols apprécient que l’on s’intéresse à eux. Partagez votre propre culture, par exemple en préparant un plat traditionnel de votre pays à partager avec de nouveaux amis.
• Utilisez les groupes WhatsApp : Vous saurez que vous avez réussi votre intégration lorsque vous serez ajouté à un groupe WhatsApp local, très utilisé en Espagne pour organiser des sorties et des événements.

« Acheter une propriété en Espagne avec une petite retraite » est non seulement possible, mais peut aussi être une expérience incroyablement enrichissante et confortable pour les retraités français, belges et suisses. En choisissant les bonnes régions, en planifiant méticuleusement votre « budget retraite Espagne », en comprenant les « avantages fiscaux retraite Espagne » et en vous faisant accompagner par des professionnels expérimentés comme Olé Immobilier, vous pouvez profiter pleinement de tout ce que l’Espagne a à offrir.

L’Espagne vous ouvre ses portes pour une retraite heureuse et sereine. Lancez-vous dans cette belle aventure avec confiance!